Jetsetteuse, artiste, femme d’affaire philanthrope à la tête d’une ancienne maison à la fortune colossale… On ne présente plus la pétillante princesse Gloria von Thurn und Taxis !
Comme de nombreux membres de la royauté, Gloria von Thurn un Taxis collectionne les véritables Pashminas de l’Himalaya ! Articles de luxe depuis le 15ème siècle, le prestige de ces châles en cachemire artisanal a traversé les époques et ne s’est jamais démenti au fil du temps.
Gloria a une préférence pour les pashminas unis, qu’elle décline dans de nombreuses couleurs et auxquels elle fait confiance l’hiver pour se réchauffer. Bien enroulés autour de son cou ils s’harmonisent avec toutes ses tenues !
Naturellement la princesse Gloria von Thurn und Taxis peut également compter sur sa collection de Pashminas lors d’évènements mondains : rien ne réchauffe les épaules avec autant d’efficacité et d’élégance qu’un châle en véritable pashmina de l’Himalaya !
Lorsque Gloria von Thurn und Taxis craque pour un pashmina brodé, elle le choisit très sobre… Au festival de Bayreuth elle apparait drapée dans un sublime châle ivoire orné d’une broderie Neem Dar en ton sur ton. So chic !
Il semblerait d’ailleurs que la relève soit assurée puisque sa fille Maria Theresa est elle-même une adepte du cachemire artisanal de l’Himalaya et resplendit dans ce magnifique pashmina véritable turquoise !
Princesse Moghole étant la référence du Pashmina authentique en Europe, nous avons le privilège de compter la princesse Gloria von Thurn und Taxis et sa famille parmi notre clientèle… Nous sommes très honorés qu’elle ait craqué sur nos modèles mais chuuut… nous ne pouvons pas en dire plus…
Le plaid cachemire est un des petits plaisirs de l’hiver, alors que dire lorsqu’il a été entièrement réalisé à la main dans un luxueux pur pashmina 100% cachemire de l’Himalaya épais, lui aussi filé à la main…
Nous avons imaginé le plaid cachemire parfait, idéal pour se réconforter sur le canapé lors des longues soirées d’hiver, mais aussi assez versatile pour être porté en écharpe : enroulé autour de votre cou il réchauffera vos tenues hivernales d’une touche de style nonchalant. Irrésistible !
A poids égal, le cachemire est trois fois plus isolant que la laine d’agneau, donc 3 fois plus chaud. L’écharpe plaid RUPSHU est donc à la fois légère (480g) et incomparablement douce et chaude : c’est le Pashmina le plus chaud de notre gamme !
Réalisé dans un pur pashmina épais filé à la main – méthode ancestrale plus respectueuse de la fibre – l’écharpe plaid cachemire RUPSHU a été tissée à la main selon le motif twill qui apporte à l’étoffe un moelleux et une douceur absolument incomparables. Il présente un format carré et les extrémités sont bordées de franges.
Très intéressant reportage du Journal Télévisé de France 2 qui dévoile de magnifiques images du Ladakh. Découvrez la récolte du Pashmina par les nomades Chang-Pa sur les hauts-plateaux du Changthang, puis l’opération de nettoyage du pashmina brut au Leh dehairing plant avant de visiter l’atelier où étaient tissés nos pashmina Bio Ladakhi.
C’est un privilège d’avoir pu renseigner l’équipe de France 2 grâce à notre expertise dans le domaine.
Cela fait maintenant dix ans que Princesse Moghole se donne pour mission de promouvoir un cachemire artisanal totalement méconnu : le pashmina du Ladakh ! Nous avons à coeur de vous informer dans la plus totale transparence, sans hésiter à dénoncer les escroqueries potentielles qui ont cours dans le domaine, que ce soit par malhonnêteté ou simple ignorance du vendeur. Grâce à vous, ce cachemire historique – le seul réellement éco-responsable – continue de se perpétuer, ainsi que les savoir-faire artisanaux traditionnels qui s’y rattachent depuis 500 ans.
Parce que l’amour des belles étoffes durables fait partie intégrante de notre ADN, Princesse Moghole a le privilège cette saison d’accueillir la marque danoise Cofur pour son expertise en matière de soie vintage recyclée. Cofur est une marque de Slow Fashion, qui n’utilise pour ses collections que de la soie déjà en circulation, redonnant vie à d’anciens saris indiens, dans une démarche éco-responsable d’Upcycling.
Ces saris de seconde main, d’une longueur de 5 à 6m, sont soigneusement sélectionnés pour la qualité de leur soie, puis lavés, parfois teints en tie&dye et confiés à des couturières expérimentées qui leur offrent une seconde vie. Les plus appréciés de ces saris sont en crêpe de soie naturelle, une soie lourde au tomber magnifique, au toucher mat et doux, qui se lave sans problème.
La soie est une matière luxueuse et prestigieuse, naturelle et respirante. Comme le cachemire elle présente de nombreuses propriétés : fraiche sur la peau, isolante, thermorégulatrice et résistante. Elle est réputée pour son toucher doux et son tomber fluide extrêmement seyant. Mais la soie est chère, voire très chère, et l’industrie du vêtement a tendance à la remplacer par de la viscose, fibre obtenue chimiquement donc faussement qualifiée de naturelle.
Grâce à la tradition textile incomparable de l’Inde, ces saris en crêpe de soie sont tous différents et fournissent une matière première exceptionnelle de par la qualité de leur soie aux imprimés originaux parfois rebrodés. Chaque pièce réalisée est donc unique. La plus grande attention a été portée aux détails : coutures anglaises et poches dans la couture. Les formes ont été pensées en taille unique pour sublimer le corps de toutes les femmes, et se portent parfaitement du 36 au 44.
Nous avons donc le plaisir de vous présenter la pièce phare de la saison : le Kimono, vêtement versatile et intemporel dont vous ne pourrez plus vous passer…
Si vous aimez les belles matières, les vêtements éthiques et durables, vous avez trouvé le kimono parfait !
Nous avons sélectionné deux formes de kimonos, en deux longueurs différentes :
le kimono classique, ceinturé à manches longues
le kimono ouvert à manches courtes
Kimono court : 189€ / Kimono long : 199€
Chaque pièce est unique et ne pourra pas être réassortie. Choisissez vite la vôtre !
Ils étaient très attendus : il sont enfin arrivés !!!
La nouvelle collection de Pashminas brodés est en ligne. Ils sont été soigneusement réalisés à Srinagar par les meilleurs maîtres artisans. Chaque pièce est unique et ne pourra pas être réassortie.
Comment entretenir un Pashmina en cachemire ? Voici notre guide SOS pour prendre soin de votre véritable Pashmina. Le Pashmina étant une variété artisanale de cachemire ultrafin et éthique, ces conseils s’appliquent également à tous les cachemires. Pour rappel le cachemire est issu du duvet d’hiver de la chèvre Capra hircus (appelée aussi changra dans l’Himalaya). C’est une fibre très fine et très douce, qui présente des propriétés hygroscopiques particulières. En effet le cachemire régule naturellement l’humidité ambiante en lui faisant barrage, ce qui procure à cette fibre de grandes propriétés d’isolation thermique. Respirant, plus chaud et plus léger que la laine de mouton, ce fil ne se contente pas de réguler la température du corps – garantissant ainsi la fraîcheur de la peau en été – mais il n’absorbe pas les odeurs et résiste aussi très bien aux taches.
LES BOULOCHES
Les amateurs de cachemire les connaissent bien, elles constituent probablement le seul inconvénient de cette matière addictive. Tandis que certaines personnes s’en accommodent facilement comme d’un léger tribut à payer, d’autres ne parviendront pas à les supporter.
Les bouloches correspondent au surplus de duvet qui s’échappe du fil et se réunit lors des frottements en amas duveteux : le phénomène est parfaitement normal chez un cachemire neuf et correspond à la nature même de la fibre, il s’atténuera au cours du temps lorsque cet excédent de duvet aura été éliminé avec les lavages. Il faut savoir qu’il est quasiment impossible de choisir entre douceur et bouloches : un pashmina tissé serré laissera échapper moins de duvet donc produira moins de bouloches mais présentera un toucher plus sec et nettement moins doux et attractif, tandis qu’un pashmina beaucoup plus moelleux car tissé plus lâche aura tendance à rejeter des bouloches au début.
Chez Princesse Moghole nous avons choisi de tisser nos pashminas en “medium weave” afin de vous offrir un moelleux immédiat, ce qui implique de tolérer quelques bouloches au début qui seront vite éliminées par un entretien adapté.
Notre conseil anti-bouloches :
Ne pas porter son pashmina tout le temps au début et le laisser reposer afin de ne pas favoriser les frottements. Le laver régulièrement après quelques portés, une fibre bien hydratée ayant tendance à moins boulocher. Les bouloches quand à elles seront rapidement retirées avec un petit ciseau ou un rasoir électrique anti-peluches utilisé précautionneusement. Les peignes à bouloches sont à réserver aux jerseys et tricots mais risquent de tirer sur des fibres de cachemire tissées.
Duveteuses, les peluches se forment aux points de frottementAprès passage du rasoir anti-bouloche
Les hommes portant la barbe devront être particulièrement précautionneux, celle-ci ayant tendance à favoriser l’apparition des peluches.
De la même façon un pashmina neuf pourra rejeter des particules de duvet qui se déposeront sur les vêtements par électricité statique : cet inconvénient s’atténue vite avec le temps et les lavages et se résout facilement avec un rouleau adhésif anti-peluches.
LES FILS TIRÉS
Lorsque le pashmina est neuf, il peut arriver qu’un fil s’échappe de la lisière : cela correspond à la façon traditionnelle dont les pashminas sont tissés à la main sur plusieurs mètres puis coupés à la longueur désirée (traditionnellement 2m mais parfois 1,90m afin de réduire le coût). Le fil qui s’échappe du bord pourra être tout simplement coupé après avoir été retiré jusqu’à la lisière. Aucune inquiétude, le pashmina ne va pas se “dé-tisser”, dès qu’il aura été porté les fibres gonfleront et resteront en place.
LES TROUS
Catastrophe ! Une mite est passée par là… Pas de panique, l’étoffe étant tissée le trou ne va pas s’agrandir comme il le ferait pour une maille tricotée. Au Kashmir il est facile de faire réparer les trous par les Rafugars qui utilisent le fil de la lisière pour les combler. En France c’est un métier qui se perd, celui de remailleur.
A Paris nous pouvons vous conseiller Dominique (75009 métro Anvers)
Site : http://repare-cachemire.e-monsite.com/
Tel : 0668169336
Mail : remaillage@gmail.com
Les tarifs sont sur devis, vous pouvez envoyer par mail une photo du trou avec une pièce de monnaie à côté pour l’échelle.
Si vous avez d’autres coordonnées à nous conseiller, n’hésitez pas à nous contacter pour nous les transmettre !
LES TACHES
Essence F : ce solvant permet de dégraisser, détacher et nettoyer à sec. Il est efficace sur les matières grasses, l’encre, le goudron et le cambouis. Ce produit est toxique et doit être utilisé avec précaution en lisant bien les conditions d’emploi mais il n’abime pas du tout le cachemire, les kashmiri l’utilisent.
Détachant type Vanish : fonctionne aussi très bien pour détacher le cachemire, le gros avantage de cette fibre étant qu’elle aime l’eau et se lave très bien.
L’ACCIDENT DE LAVAGE
Votre pashmina a été victime d’un accident de lavage ? La température ou le détergent utilisé n’était pas adapté et le cachemire a feutré ? Il existe un produit adapté qui fait merveille pour dé-feutrer les pulls en cachemire et peut également redonner élasticité et douceur aux fibres de pashmina. Ce produit est le “Nuncas Sfeltro” qui gaine les fibres de cachemire comme le ferait un après-shampoing. Il suffit de suivre les instructions d’emploi. Vous le trouverez dans les bonnes drogueries, ou en vente en ligne, par exemple ici chez l’univers de la droguerie
Dans un prochain article, nous aborderons le dernier recours pour tenter de sauver un pashmina lorsque tout a échoué : la teinture !
Découvrir de nouveaux trésors est une chasse dont je ne me lasse jamais, et mon coeur s’emballe chaque fois qu’apparait un nouveau chef-d’oeuvre….
Il est là devant moi, il iradie d’un sombre éclat.
En Inde les Pashminas de cette qualité restent au coffre. Pièce maitresse du trousseau, ils sont offerts lors des mariages, transmis religieusement de génération en génération, et comme des bijoux précieux restent au coffre en attendant d’être portés lors d’une grande occasion.
Victoria est un châle dit Jamawar, de par la densité de sa broderie qui se déploie sur toute sa surface. Cette broderie, nommée “Papier maché” en référence à l’artisanat kashmiri du même nom, figure des fleurs stylisées très colorées, brodées en de larges aplats. D’une grande douceur, cette broderie unique se veut imperceptible au toucher. Entièrement réalisé à la main, ce châle exceptionnel est le fruit de plus d’une année de travail d’un maître brodeur virtuose ainsi que l’atteste la remarquable exécution de l’envers de cette broderie. Victoria est parfaitement réversible.
Ce châle se distingue par l’extraordinaire harmonie des couleurs qui subliment le subtil ton rouille de sa base tissée à la main en pur pashmina 100% cachemire de l’Himalaya. Les bordures sont d’or, les pétales d’émeraudes et de turquoise. Perfectionnisme ultime, les espaces libres entre les motifs ont été légèrement hachurés d’un fil noir afin de rehausser encore l’éclat de la broderie d’orfèvre en assombrissant la base. Victoria sort d’un conte de fée, c’est un Pashmina de Princesse. Il nous remémore la raison pour laquelle les jeunes aristocrates du 19ème siècle rêvaient d’en recevoir un à leur mariage.
Car ce qui rend Victoria si exceptionnel, c’est l’exquise sobriété de son design, totalement en accord avec nos goûts occidentaux, ce qui est extrêmement rare chez ces modèles qui ciblent principalement les marchés indiens et moyen-orientaux. Parfaitement versatile, Victoria sait sublimer toutes les tenues, réchauffer un manteau, pimenter une veste. Drapé sur une robe de soirée il éclipsera tous les bijoux…
Les pashminas brodés : le délicat pashmina de l’Himalaya est minutieusement brodé à la main par les artisans les plus expérimentés, une oeuvre d’excellence où patience est reine ! Chaque pièce a été soigneusement sélectionnée et constitue un exemplaire unique qui ne sera pas réassorti…
A cause de la situation sanitaire liée au coronavirus, aucun voyage en Inde ne sera malheureusement possible cette année…. Mais nous ne vous laisserons pas sans nouveautés ! Nous procédons actuellement à une sélection de modèles brodés depuis Srinagar, ils seront disponibles d’ici quelques semaines. A suivre !
En pleine crise du coronavirus alors que le monde suspend son souffle, l’information est passée quasiment inaperçue : cela fait plus d’un mois que la Chine mène des incursions répétées en territoire indien. L’Inde et la Chine, deux puissances nucléaires, se disputent ces hautes terres du Ladakh depuis des décennies, le conflit avait même donné lieu à une guerre en 1962 avant qu’une ligne de démarcation négociée soit mise en place. Réactivées, ces tensions sont bien réelles et plus que préoccupantes, donnant lieu actuellement à des pourparlers militaires tandis que les USA ont proposé leur médiation.
Les frontières disputées du Cachemire
Pourquoi maintenant ? Pour Indrani Bagchi du Times of India, il s’agit avant tout pour Pékin de ne pas perdre la face, et reprendre la main dans un contexte international, compliqué pour la Chine. “La frontière du Ladakh a toujours été maintenue par les chinois dans une sorte de flou diplomatique, avec des tensions en sommeil mais qui peuvent être réactivées par de simples mouvements de camions et de troupes si besoin“. Ni plus ni moins qu’un moyen de pression sur l’Inde et ses alliés, à commencer par les Etats-Unis.
Un nomade Changpa surveille ses chèvres pashmina dans un pâturage près du village de Korzok au Ladakh dans le Nord de l’Inde, le 29 août 2019 (AFP/Archives – Noemi CASSANELLI)
Pris au milieu de ce conflit, les bergers ChangPa et leurs troupeaux. Pendant les mois d’été plus de 1 000 familles d’éleveurs nomades parcourent le vaste plateau du Changtang à plus de 5 000 mètres d’altitude, et l’hiver lorsque les températures chutent jusqu’à moins 50 degrés, se déplacent vers les pâturages d’altitude du Tibet et du fleuve Indus. Selon Sonam Tsering, de l’All Changtang Pashmina Growers Cooperative Marketing Society, “Chaque année des pâturages traditionnels sont perdus au profit de la Chine, mais cette année, c’est pire, même les principales zones de pâturage d’hiver près de KakJung, Tum Tselay, Chumar, Damchok et Korzok ont été interdites du fait des tensions accrues”. Les militaires indiens comme chinois empêchent les animaux de pénétrer les zones sensibles qui sont traditionnellement leurs pâturages d’hiver, repoussant les troupeaux dans le froid. Cette année, en pleine saison de reproduction, 85% des chevreaux pashmina seraient morts de froid. Une perte dévastatrice qui commencera à se faire sentir dans 3 ans, lorsque les bêtes auraient été à même de donner leur duvet.
Chaque année le Ladakh produit 50 tonnes du cachemire artisanal le plus fin et le plus prestigieux (contre 10 000 tonnes pour la Chine faut-il le rappeler ?)
Entre le changement climatique qui a rendu les hivers plus rudes et les étés plus secs, l’abandon de la vie nomade par la nouvelle génération, est-ce la fin du Pashmina ?
Une chèvre pashmina près du village de Durbuk au Ladakh dans le Nord de l’Inde, le 27 août 2019 (AFP/Archives – Noemi CASSANELLI