Petit comparatif des différentes fibres textiles d’origine animale

Petit tour d’horizon des différentes fibres textiles d’origine animale et de leur mode d’obtention…

La laine : la plus ancienne et la plus répandue, elle est issue de la tonte de la toison du mouton qui produit de 2 à 8kg de laine par an. C’est une fibre isolante, dont le diamètre varie de 20 à 80 microns, mais qui a malheureusement une tendance au feutrage.

Le cachemire : issu du duvet d’hiver de la chèvre capra hircus élevée en altitude. Une chèvre produit 150g de cachemire par an. C’est une fibre légère et isolante, extrêmement douce et fine dont le diamètre varie de 12 à 19 microns.

L’alpaga : issu de la tonte des différentes espèces de lamas. Un animal produit 3 kg environ de laine par an. C’est une fibre isolante et légère, d’un diamètre de 20 à 30 microns et qui offre une grande variété de teintes naturelles allant du blanc au noir en passant de nombreux marrons.

Le mohair : issu de la tonte de la toison de la chèvre angora, une petite chèvre rustique originaire du Tibet qui produit 4 à 6 kg de laine mohair par an. C’est une fibre dont le diamètre varie de 26 à 30 microns.

L’angora : issu de la tonte ou de l’épilation du lapin angora. Un lapin peut donner jusqu’à 1 kg de poils par an d’une grande finesse puisque son diamètre varie de 14 à 16 microns.

La soie : fil de bave secrété par la chenille du Bombyx du murier pour former le cocon nécessaire à sa métamorphose en papillon. C’est une fibre fine souple, isolante dont le mode de fabrication a été gardé secret par la Chine pendant 3000 ans.

 

Quelques fibres vues au microscope électronique. On remarquera le faible relief des écailles de la fibre de cachemire qui se traduit par une grande douceur au toucher.

En conclusion il faut avouer que la chèvre pashmina a bien de la chance, elle est délicatement peignée avant de subir une rapide coupe de rafraichissement pour le printemps.

Au lieu d’être lamentablement tondue comme un lama…